母親宛の絵手紙 1887年8月26日、熱海より
コレクション番号 | 00XBC0063a |
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分類 | 水彩・素描 |
作者 | ビゴー,ジョルジュ 1860 西暦1860 1927 昭和2 フランス |
作品名(英名) | An Illustrated Letter to Mother, from Atami, August 26, 1887 |
技法素材 | 水彩、ペン, 紙 |
制作年(西) | 1887 |
制作年(和) | 明治20 |
解説 | 【第1頁】 Atami. 26 Août 1887 [淡島、帆船2艘、もう1艘の船を漕ぐ漁師、浜辺に立つふんどし姿の男の水彩画] Ma chère mère. Je suis en villégiature depuis le mois dernier et compte rester ici tout le mois prochain. Je suis au bord de la mer maintenant et aux pieds des montagnes. Je suis à trente cinq lieues de ToKio et j’ai voyagé pas mal comme tu leverras[sic] d’après la carte que j’ai dessiné[sic] exprès pour que tu vois un peu le pays. A Shisendji où j’étais lemois[sic] dernier en plein dans les Montagnes j’ai fait quelques études à l’huile [判読不能] aquarelles. Un portique de temple avec des montagnes [判読不能] fond, une cuisine japonaise dans un grand hotel[sic]. vue d’intérieur et un tir à l’arc. et des aquarelles et des croquis je suis resté à Shisendji 3 semaines. J’ai été à la pêche quatre fois la première fois rentré bredouille 2― jour attrapé 2 poissons. enfin le 3eme jour le jour de triomphe celui la[sic] j’ai attrapé une anguille quarante et un centimètre de long. Une truite, cinq goujons et deux crabes c’est superbe comme tu vois. enfin le quatrième 7 gougeons[sic] et un crabe. Tout cela pêché à la ligne dans une belle rivière avec des rochers c’est une rivière à moitié torrent 【第2頁】 [戸外にイーゼルを立て、傘を差して絵を描くビゴー、アカの水彩画] et dans le costume japonais le plus simple car l’été ilfaut[sic] te dire que je suis régulièrement habillé en japonais tellement il fait chaud. mon costume se compose d’un Kimono en coton d’un caleçon de bain dune[sic] ceinture en crêpe blanc d’un chapeau et d’une paire de sendalle[sic] en paille a[sic] cordon blanc comme celle qu’il y a dans l’atelier me voila[sic] au complet. ma boîte à couleur mon pliant mon parapluie et mon chien fidèle AKatchan. a Shisendji est un charmant petit village situé au fond d’une vallée au milieu de ce village coule une rivière sur des rochers un vrai torrent par endroit on n’a de l’eau que jusqua[sic] la cheville. ce village est une station de bains ferrugineux au milieu de la rivière il y a des sources d’eau chaude ce qui fait qu’on peut prendre un bain froid et un chaud si le cœur vous en dit. Il y a généralement beaucoup de voyageurs qui viennent de ToKio passer un mois dans ce petit village il n’y a que des hotels[sic] et l’on ne fait que se baigner depuis l’aube jusquau[sic] 【第3頁】 coucher du soleil. On manque par exemple de confortable sous le rapport des confortable vivres. Pas de pain il faut le faire venir de ToKio 40 lieues et comme il n’y a ni chemin de fer ni voiture car les chemins ne sont praticables on a du pain tous les huit jours pas de pommes de terres pas de vin pas de carotte, pas de viande de bœuf. Du riz du poisson des œufs et du poulet seulement à part cela splendide. Les Européens ne viennent pas dans ce pays car ils n’y trouvent pas les conditions voulues pour vivre il faut manger à la japonaise et il y en a bien peu qui s’y font où qui veulent même se sacrifier aux exigences. En retour c’est bien Japonais le vieux Japon l’âge dor[sic] les gens se baignantdans les campagnes devant leurs portes chacun prépare son bain et le soir vers les cinq heures et demie six heures on ne voit que des hommes des femmes des enfants barbotant dans l’eau. [家の前で風呂に入る6人の人々の水彩画] Croquis pris au Village d’Oshitô province d’Idzou. 【第4頁】 E 28 C’est à peu près tout ce qu’il y a dintéressant[sic] à te raconter de mon séjour à Shisendji mes aquarelles et études que tu verras plus tard t’en diront davantage. de Shisendji je me suis transporté avec armes et bagage à neuf lieues dela[sic] à Atami où je suis en ce moment a respirer l’air frais de la mer, mais pour arriver là il afallu[sic] traverser des montagnes ou les chemins son étroits à ne pas passer deux de front où il y a des pierres des morceaux de rocs et de temps en temps des précipices ce n’est deja[sic] pas drôle de faire le chemin pendant le jour à cause de la chaleur mais la nuit si l’on ne craint pas le soleil en revanche l’on doit redouter la fraicheur de la nuit surtout lorsqu’on traverse des nuages et quil[sic] bruine. Parti de Shisendji à 4 heures du soir je suis arrivé harassé de fatigue à une heure du matin à Shimota à deux lieues d’Atami je te laisse a[sic] penser si j’ai dormi mon chien qui etait[sic] malade et que j’avais fait porter de force a[sic] dos d’homme ne faisait qu’un somme. a part cela Pendant ce petit voyage de nuit qui ne manquait pas de charme les deux hommes qui m’accompagnaient avaient eu l’ingénieuse idée d’emporter leur lanterne avec des bougies mais ils avaient oublié les allumettes et ne s’en 【第5頁】 sont aperçus qua[sic] deux lieues à peuprès[sic] de tout village lorsquà[sic] 7h du soir la nuit arrivait ce que je les ai agonisé de sottises tu ne peux t’en faire une idée obligé de marcher à l’aveuglette au risque de se casser les reins j’avais envie de faire desseller les chevaux et de camper en plein dans la montagne jusqu’au lever du jour lorsque par bonheur nous rencontrâmes un paysan qui possédait une boîte d’allumettes que j’aurais payé un prix fou pour pouvoir voir clair. J’en ai été quitte pour donner à ce brave homme un bon verre de cognac qu’il a avalé en me faisant des ariguato à n’en plus finir Me voilà donc sauvé les deux lanternes étaient pour être allumées lorsqu’un de mes hommes trouve bon de n’en allumer qu’une sous prêtexte[sic] d’économie de bouts de chandelle je lui fait remarquer qu’on n’y voit deja[sic] pas trop et que deux lanternes ne sont pas du luxe Danna Yô godensse dadjôbou. Cela va bien monsieur vous pouvez être tranquille je prends l’unique lampion à la main mon chien ne me quitte pas d’une semelle j’ai un cheval devant moi et un en arrière tous les deux chargés de bagages et de provisions et nous voila[sic] remis en marche dans des chemins insensés ou[sic] l’on ne voit même pas la route à cause de 【第6頁】 la hauteur des herbes. [馬の後ろ足、提灯を持った画家自身、アカ、連れの男のひとりを描いた水彩画] A un moment lhomme[sic] qui était devant et qui ne voyait plus rien et dont le cheval faisait des faux pas et manquait de tomber crût[sic] prudent de chercher la seconde lanterne et de l’allumer il l’avait accrochée à la selle de son cheval mais quand il va pour la décrocher il ne la trouve plus il ne retrouve que le montant. Voyant cela je ne puis plus me contenir l’attrape par le collet 【第7頁】 et lui administre quelques coups de poing pour le convaincre de sa stupidité et lui donner une bonne leçon nous avions encore trois lieues et demie a[sic] faire nous n’avions rencontré aucune maison et nous ne devions pas en voir. Il nous restait deux bougies et une pluie fine commençait à tomber pour comble de bonheur il ne faisait pas très chaud mon chien ne pouvait plus suivre. il était deja[sic] malade depuis deux jours et ne mangeait rien il fallaitabsolument[sic] le mettre a[sic] dos de cheval mais les conducteurs me disent quil[sic] n’y a pas moyen de mettre le chien sur les bagages très bien leur dis je eh bien vous le porterez et vivement amarrez le chien sur votre dos à l’aide de votre ceinture et filons vivement car il ny[sic] aura pas de bougie et on ne saurait plus comment en sortir. Le chien est amarré sur le dos de l’un des hommes les deux pattes de devant passées autour du cou c’était comique de/voir la tête que faisait AKa l’homme avait une peur bleu d’être mangé par mon chien et me demandait siln’avait[sic] rien a[sic] craindre AKa lui flairait les oreilles et le cou et l’autre tremblait de frayeur. aussi au bout d’une lieue se débarassa[sic] t-il avec joie de son fardeau pour le passer à son 【第8頁】 compagnon qui le chargea à son tour sur son dos c’est ainsi que nous arrivâmes trempés et sans lumière à l’entrée de village de Chimota près d’Adjiro à une heure du matin. Je dormis jusqua[sic] neuf heures et à dix je m’embarquais sur un petit bateau à voile qui longe la côte et jarrivais[sic] à Atami. Ici c’est une petite ville d’eau il y a le confortable. Provisions de toute sorte poste télégraphe et bateau à vapeur pour ToKio presque tous les deux jours. J’ai fait quatorze études à lhuile[sic] des bateaux de pêche des études de mer quelques figures C’est une vraie exposition tous les jours c’est 7, 8 [判読不能] 10 personnes qui se présentent pour voir les peintures J’ai envie de faire payer à la porte. Il est venu une troupe d’acteurs et nous avons eu des representations[sic] en plein air j’y suis allé avant hier et hier et j’y vais encore aujourdhui[sic] J’ai fait des études interessantes[sic] de spectateurs regardant jouer c’est très curieux et j’avais des modèles tellement occupés par l’intérêt de la pièce quils[sic] ne se doutaient pas dêtre[sic] pris. Je pense faire quelque chose ici pour le salon avec les sujets du bord de la mer, des pêcheurs le départ pour la pêche ou le retour enfin quelque chose 【第9頁】 dans ce genre là la mise a[sic] l’eau d’un canot. J’ai appris dans ta dernière lettre du 26 Juin que j’ai reçu avant hier que tu étais pressée et que tu allais prendre des ouvrières c’est bon signe tant mieux. Je crois que tu feras bien de ne pas déménager car trouver un atelier aussi bon marché avec une petit logement comme celui que j’ai c’est bien difficile pour ne pas dire impossible. au retour j’ai lintention[sic] de transformer l’atelier en maison japonaise cela me sera facile avec le plafond qui est bas et les fenêtres que je remplace[判読不能] par des cloisons en papier. en mettant des nattes ce sera tout a[sic] fait japonais. Donne moi la largeur et la hauteur des fenêtres [壁と窓を描いた図。文字の書き込み「Carreaux. / mur / mur / mur」] afin que je puisse commander des chozis. Je t’écrirai par le prochain courrier ce que j’ aurai fait de nouveau. Je t’embrasse ainsi que Jeanne. Ton fils dévoué G Bigot une poignée de main à Tom 【訳例】 熱海にて。1887年8月26日 母さん。 ぼくは先月から保養に来ていて、来月いっぱいここに留まるつもりです。ぼくが今いる場所は海辺で、山々のふもとでもあります。東京からは35里も離れており、母さんにこの国のことを少しでもわかってもらいたくてわざわざ描いた地図を見てもらえばわかると思うんだけど、ここまでかなりの旅をしてきました。先月いっぱい滞在した修善寺では、山々に囲まれながら油彩の習作や水彩画をいくつか描きました。山々を背景にしたお寺の回廊、大きな宿屋の厨房の中の様子、弓を射る様子。それから、水彩と素描を描きました。修善寺には3週間滞在しました。釣りに4回行きました。初回は手ぶらで帰る羽目に。二日目は魚を2尾捕まえました。ようやく三日目が大当たりの日で、その日は体長41cmのウナギを捕まえました。それからマスを1尾、カワハゼを5尾、カニを2匹と、わかると思うけど、それはもう見事なものだよ。最後に四日目は7尾のカワハゼとカニ1匹。これらは全て、大きな岩の間を急流といってもいいくらいの激しさで流れる美しい川で、一本釣りで釣ったものです。それと、ぼくはとても簡素な日本式の服装をしています。知っておいてほしいのだけれど、夏にはぼくは決まって日本の服を着ているのだけれど、そのくらい日本の夏は暑いのです。ぼくの服装は綿の着物、ふんどし、白いちりめんの帯、帽子、それからアトリエにある履物のような白い緒の藁草履。ほら、これで完璧。絵具箱、折り畳み椅子、傘、そしてぼくの忠犬アカちゃん。修善寺は谷間に位置する魅力的な小さな村です。大きな岩の上を流れる川がこの村の中心を貫いています。急流といって間違いないのですが、場所によってはくるぶしまでしか水がない所もあります。この村は含鉄泉の湧く湯治場で、川の真ん中であちこちからお湯が湧き出ていて、おかげで気の向くままに冷たい風呂にも温かい風呂にも入れます。この小さな村には普段、たくさんの旅人が東京から来てひと月ほど過ごしています。ここには宿屋しかないものだから、夜明けから日の入りまで湯浴みする以外にはすることがありません。不満があるのは、たとえば食事に関することです。パンがないのです。東京から40里かけて運ばせなければならず、鉄道がなく、道が悪くて車もないので、8日に一度しかパンが手に入りません。じゃがいもも、ワインも、にんじんも、牛肉もない。米、魚、たまご、鶏肉しかありません。食事のことを除けばすばらしいというのに。この地にヨーロッパ人が来ることはありません。望んでいるような生活環境がここにないからです。日本食を食べなければなりませんが、日本食に慣れているヨーロッパ人も、そうした制約に苦しんでも良いと考えるヨーロッパ人もほとんどいないのだから。そのかわり、ここでの暮らしはまさに日本的、古き日本、つまり黄金時代そのものなのです。人々は戸外で湯浴みしています。銘々家の前に風呂釜を用意し、夕方5時半か6時頃には男も女も子どももお湯に入ってバシャバシャしているばかりです。 伊豆地方、大仁村にて描いた素描 修善寺での滞在について母さんに話して面白いようなことはまあこんなところです。ぼくが描いた水彩画や習作をいつか見たら、いっそう色々なことがわかるでしょう。ぼくは一切合切すべての荷物とともに修善寺を発って、そこから9里の熱海へとやって来ました。今でこそ熱海にいて海からの新鮮な空気を吸うことができていますが、ここに至るまでには、山々やふたりが並んで通ることができないほど狭い道を越えなければなりませんでした。道には石ころや砕けた岩が転がっていて、ときには断崖もありました。日中は暑いものだから、それだけでもう昼間にこの道を進むのはつらいのですが、夜間は日差しの心配がないかわりに夜の冷え込みがあり、とくに雲の中を通り抜けるときや霧雨が降るときには冷え込みに警戒しなければいけません。夕方4時に修善寺を発ち、熱海から2里の下多賀に午前1時に着いた時にはへとへとになっていました。果たしてぼくが寝ることができたと思いますか。病気になったぼくの犬は、連れの男に無理矢理背負ってもらったら、ひと晩ぐっすり眠っていました。このちょっとした夜の旅はこの通りまあ魅力的なものですが、その間、ふたりの男たちに同行してもらいました。彼らはまったく利口なことに、ろうそくの入った提灯を持って来てくれたのですが、ろうそくを忘れてきて、気が付いたのは村からほぼ2里も離れて7時に日が暮れてやっとだったのです。彼らの犯したヘマを罵倒しました。考えられますか。大けがする危険を冒して暗闇の中を手探りで歩かなければならないなんて。ぼくは馬から鞍を外して日が昇るまで山の真ん中で野営をしたいと思ったけれど、ちょうどそのとき、幸いにも、マッチをひと箱持った農夫と出会いました。ぼくは明かりを見られるのならそのマッチに馬鹿みたいな金額だって払ったことでしょうが、このお人好しの男にはたっぷり一杯のコニャックをあげるだけで済んだのでした。彼はそれを飲みながら、いつまでも「ありがとう」と言っていました。こんなわけでぼくらは救われ、ふたつの提灯が点されようとしていたのですが、そのとき男のうちのひとりがろうそくの節約のために点けるのはひとつだけにした方が良いと言ったのです。もうすでにあまり見えないくらい暗いのだし、提灯ふたつは贅沢ではないと言ったのですが、「だんな、ようござんす、大丈夫」。たったひとつの紙提灯をぼくが手に持ち、犬はぼくからひと時も離れず、荷物と食糧の蓄えを載せた二頭の馬がぼくの前と後ろに一頭ずつ並びました。こうして再び歩き始めましたが、それは、草の背が高くて足もとさえも見えないような常軌を逸した道でした。前を行く男はもはや何も見えておらず、彼の馬は足を踏み外して危うく転びそうになっていたので、ある時、彼は大事をとってふたつ目の提灯を取り出して明かりを灯すべきだと思ったのでした。彼はその提灯を彼の馬の鞍に引っ掛けていたのですが、彼がそれを外そうと近づいてみると、提灯はなくなっていて、馬の頬革しか見つかりませんでした。それを見てもうぼくはこらえることができず、彼の襟をつかんで拳骨を何発か見舞ってやり、彼の馬鹿さ加減をわからせてやりました。良い薬になったことでしょう。道はまだ3里半も残っておりました。そこまでに一軒の民家もありませんでしたし、あっても見えるはずがなかったのです。ぼくらに残されていたろうそくは二本だけで、細かい雨が降り出し、そのうえなんともありがたいことにあまり暖かくもありませんでしたので、ぼくの犬はもはや歩いてついてくることができませんでした。二日も前から病気で、何も食べていなかったのだから。何としても馬の背に乗せるしかなかったのですが、犬を荷の上に乗せることなんてできるわけないと先導人たちがぼくに言うのです。ですからぼくは、「わかった、それならきみらが犬を担げばいい」と彼らに言いました。「さっさと自分の帯で犬を背中にくくってくれ。急いで出るぞ、じきにろうそくは無くなるし、そうなったらもうどうしてよいかわからなくなってしまう」。犬は男たちのうちのひとりの背にくくられ、二本の前足は首の周りに回されました。アカのふくれっ面を見るのは滑稽でした。背負った男はぼくの犬に食べられるんじゃないかとひどくおびえて、大丈夫なのかとぼくにたずねてきました。アカが彼の耳や首を嗅ぐと、彼は恐怖で身震いしていました。そのため、一里も行くと、彼は荷を手放せると喜び、連れに渡して、今度は彼が背中に担いだのでした。こうして、暗がりのなか、びしょびしょになりながら、午前一時に網代近くの下多賀村の入り口にたどり着いたのでした。ぼくは九時まで寝て、十時になるとぼくは小さな帆船に乗り込みました。船は岸に沿って進み、ぼくは熱海に到着しました。ここは小さな水の町で、大変心地よいです。さまざまな食料があり、郵便、電報、そして東京への蒸気船がほぼ2日に一回出ています。ぼくは14点の油彩の習作に、釣り船や海、何人かの人の姿を描きました。本当に展覧会でも開いているかのようで、というのも、毎日7人、8人、あるいは10人の人がこれらの絵を見にやってくるのです。入り口で支払いをさせたいくらいですよ。役者の一団が来ていて青空公演があったのですが、ぼくは一昨日も昨日も行って、今日も行くつもりです。ぼくは公演を見物する客たちの面白い習作を描きました。とても興味深いもので、ぼくが描いた人々は公演の面白さにあまりにも気を取られていて、自分がスケッチされているなどとは気づいていないのでした。ぼくはサロンに出すために、海辺の風景、漁師、漁への出発か戻りか、とにかくそういった類のもの、つまり水に浮かぶ船のようなものを主題にして、ここで何か描くつもりです。母さんが直近で送ってくれた6月26日付の手紙を一昨日受け取り、母さんが急いでいることと女性たちを何人か雇おうとしていることを知りました。大変良い事だと思います。引っ越しはしない方が良いとおもいますよ。ぼくのみたいにちょっとした居住空間がついたアトリエで、同じくらい安いのを見つけるなんてことは、無理とは言わないまでもとても難しいことなのだから。帰ったら、アトリエを日本家屋のように作り変えるつもりです。簡単なことで、天井を低くして、窓を紙でできた仕切りに変えればよいのです。むしろを敷いたら完全に日本風になるでしょう。窓の幅と高さを教えてください。 窓ガラス/壁/壁/壁 障子を注文できるようにね。次の手紙でも、ぼくがそれまでにしたことをまた書きますよ。 母さんと、それからジャンヌにもキスを贈ります。母さんの忠実なる息子 Gビゴー トムには握手を。 |
寸法(cm) | 20.8×16.5 |
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